Voyager en avion avec un bébé : le guide complet pour un vol serein

Voyager en avion avec un nourrisson n’est pas dangereux, à condition que le bébé soit en bonne santé.

La principale inquiétude concerne la pression exercée sur les oreilles pendant le décollage et à l’atterrissage. En effet, chez les tout-petits, cela peut provoquer des douleurs aux tympans. Ces douleurs font souvent pleurer les bébés, mais ne présentent aucun danger. 

Heureusement, il existe des astuces simples et efficaces pour limiter cet inconfort : allaiter, donner le biberon ou proposer une tétine durant le décollage et l’atterrissage.

Les cabines des avions sont pressurisées, et les risques médicaux restent faibles si le bébé est né à terme et ne présente aucune pathologie.

Même un bébé de quelques semaines a besoin de documents officiels pour embarquer.

En France, une carte d’identité suffit pour un vol intérieur ou dans l’espace Schengen. Mais pour un vol international, un passeport en cours de validité est obligatoire, même pour les nourrissons.

Certaines compagnies peuvent également demander le livret de famille, un certificat médical ou une autorisation de sortie du territoire si l’enfant voyage avec un seul parent. Pensez donc à vérifier les règles spécifiques de la destination et de la compagnie aérienne avant de partir.

Air France accepte les nourrissons dès 7 jours. Les bébés voyagent sur les genoux des parents pour environ 10 % du tarif adulte. Un bagage cabine de 12 kg ainsi qu’un bagage en soute de 10 kg sont généralement inclus, en plus d’une poussette ou d’un siège auto enregistrés gratuitement. Sur les vols long-courriers, des berceaux sont disponibles sur demande, à réserver le plus tôt possible.

Chez Lufthansa, les nourrissons peuvent voyager dès leurs premiers jours. Ils bénéficient d’un bagage en soute de 23 kg, et les équipements comme la poussette ou le siège auto sont pris en charge gratuitement. Les parents peuvent demander un berceau pour les vols long-courriers, sous réserve de disponibilité.

Emirates prévoit des équipements complets pour les familles. Les bébés peuvent voyager sur les genoux d’un adulte ou dans un berceau suspendu (selon l’âge et le poids du bébé). La compagnie fournit un kit bébé avec couches, lingettes & petits accessoires, et autorise le transport de lait maternel et d’eau pour le biberon, au-delà de la limite classique de liquides. Les familles sont souvent placées dans les zones les plus confortables de la cabine.

Ryanair n’accepte pas les bébés de moins de 7 jours. De 8 jours à 23 mois, le nourrisson voyage sur les genoux d’un adulte et bénéficie d’un tarif réduit. Le transporteur aérien autorise un petit sac de 5 kg pour le bébé, et permet de transporter gratuitement une poussette et un siège auto. Il est recommandé de choisir une place côté hublot, plus pratique pour installer un dispositif de sécurité ou gérer les mouvements de bébé.

KLM accepte les bébés dès la naissance. Les nourrissons voyagent sur les genoux d’un adulte avec un tarif réduit (souvent 10 % du tarif adulte sur les vols internationaux). La compagnie offre un bagage en soute de 23 kg pour l’équipement du bébé (poussette, siège auto). Sur les vols long-courriers, des berceaux suspendus peuvent être réservés. KLM propose également un kit bébé avec biberon ou lait maternel, ainsi que des chaises hautes dans les salons d’aéroport pour les familles en transit.

En théorie, un bébé peut prendre l’avion dès ses premiers jours. 

Cependant, la plupart des pédiatres recommandent d’attendre au moins 2 à 3 semaines après la naissance. Cela permet au bébé de prendre un peu de poids, de terminer ses premiers examens médicaux et de s’adapter doucement à la vie extra-utérine.

Voyager avec un nourrisson reste possible, mais demande une vigilance particulière. 

En effet, son système immunitaire est encore immature, et il est plus sensible aux infections. 

Les bruits de l’avion, les changements de pression et le passage en milieu confiné peuvent également le fatiguer. 

Pour limiter les risques, il est préférable d’éviter les vols longs courrier ou avec plusieurs escales pendant le premier mois. Un vol court, bien planifié, reste l’option la plus confortable pour un enfant en bas âge, mais aussi pour les parents.

La plupart du temps, un certificat médical n’est pas exigé. 

Toutefois, certaines compagnies peuvent le demander pour les bébés de moins de 7 jours ou les nourrissons prématurés. 

En cas de doute, mieux vaut anticiper ! Un simple rendez-vous chez le pédiatre vous permettra de voyager l’esprit tranquille. Et si votre enfant présente une pathologie ou des antécédents médicaux, cette démarche est d’autant plus recommandée.

Un nourrisson d’un mois dort beaucoup et interagit peu avec son environnement. Cela peut rendre le vol plus simple, à condition que bébé soit en bonne santé. En revanche, son système immunitaire est encore très fragile. Il est donc préférable de choisir un vol court, sans escale, et de limiter l’exposition à la foule. Un avis médical reste recommandé avant de partir.

À deux mois, un bébé commence à développer un rythme plus régulier, mais reste sensible aux bruits et à l’environnement. Les premiers vaccins sont généralement effectués à cet âge, ce qui rassure certains parents. Un vol court ou moyen-courrier peut être envisagé, à condition de bien anticiper ses besoins : repas, changes, réconfort.

Un bébé de trois mois est plus éveillé, mais dort encore beaucoup. Il est souvent plus réactif aux changements de pression et peut donc pleurer davantage. Prévoir une tétine ou un biberon au décollage et à l’atterrissage peut soulager ses oreilles. À cet âge, le portage en vol reste une excellente option pour l’apaiser.

À six mois, un bébé commence à être actif et curieux. Il tient mieux sa tête, commence à se retourner, voire même, à ramper. Il peut cependant s’ennuyer rapidement s’il reste trop longtemps immobile, alors prévoyez des jeux adaptés et des moments de portage pour le distraire.

Attention aussi aux poussées dentaires, fréquentes à cet âge, qui peuvent accentuer l’inconfort.

Un bébé de 12 mois ne tient plus en place. Il veut explorer, toucher, bouger. Le garder assis sur ses genoux devient alors plus difficile, surtout lors d’un vol long courrier. Un siège supplémentaire peut être une bonne option pour les vols de plus de 3 heures. Pensez également à apporter ses jouets préférés, des collations, et de quoi recréer un environnement familier.

Les nourrissons ont des cycles de sommeil très réguliers. Ils dorment en moyenne 16 à 18 heures par jour pendant les premiers mois. En avion, le bruit ambiant et les vibrations de la cabine favorisent souvent l’endormissement. Résultat : de nombreux bébés dorment pendant la majorité du trajet, ce qui rend le voyage bien plus paisible que prévu.

Les compagnies aériennes facilitent de plus en plus le voyage des jeunes parents. 

Embarquement prioritaire, bagage supplémentaire, prêt de berceau à bord (bassinet)… Certaines proposent même des kits bébé avec lingettes, bavoirs et couches. 

Ces petites attentions font toute la différence pour vivre un vol serein, même avec un nourrisson.

Jusqu’à ses 2 ans, un bébé peut voyager gratuitement ou à tarif réduit, en étant installé sur les genoux d’un adulte. Sur les vols long-courriers, cela permet d’alléger considérablement le budget voyage. Pour plus de confort, certains parents peuvent réserver un siège supplémentaire, mais ce n’est pas obligatoire.

Décalage horaire, bruit ambiant, turbulences, lumière artificielle… L’environnement d’un avion peut dérégler le cycle veille-sommeil d’un tout-petit. Certains bébés dorment beaucoup en vol, d’autres très peu. Mieux vaut adapter le voyage à son rythme habituel : vol de nuit si votre bébé est un gros dormeur, ou vol court s’il a besoin de repères fixes.

Dans un espace confiné, chaque besoin peut vite devenir un défi. Donner le sein, préparer un biberon, changer une couche ou calmer des pleurs demande de l’organisation, surtout sur un vol long-courrier. Anticipez les besoins en gardant tout le nécessaire sous la main, et gardez une certaine flexibilité.

Même si la plupart des voyageurs restent compréhensifs, certains soupir à la moindre agitation. Ce jugement implicite peut alors créer un stress inutile. Rappelons-le : un bébé a le droit d’exister en avion. Préparez-vous, restez calme, et ne vous laissez pas atteindre par les soupirs d’un passager agacé. 

Préparez un bagage cabine ou un bagage à main avec tout le nécessaire : couches, lingettes, tenues de rechange, biberons, snacks, doudou, petits pots, lait en poudre, médicaments…

Pensez aussi aux documents d’identité, au carnet de santé, et éventuellement à un certificat médical. Choisissez votre siège à l’avance et signalez la présence d’un bébé à la compagnie aérienne et au personnel de bord.

N’arrivez pas trop en avance, pour éviter que votre bébé ne s’agite. Privilégiez également un porte bébé plutôt qu’une poussette jusqu’à l’embarquement. 

Certains aéroports proposent des espaces familles, alors profitez-en ! Et surtout : gardez à portée de main de quoi nourrir ou occuper votre bébé en cas de retard.

Faites téter votre bébé ou donnez lui le biberon au décollage et à l’atterrissage pour éviter les douleurs d’oreilles. Alternez les phases de portage, de jeu doux et de repos. Les jouets légers, les livres en tissu et les hochets silencieux sont parfaits pour l’occuper sans déranger les autres passagers.

Le changement d’environnement peut fatiguer un bébé. Prévoyez une arrivée douce : peu de stimulation, temps calme, sieste dans vos bras ou dans une chambre adaptée. Si vous séjournez à l’hôtel, assurez-vous que tout est prêt pour accueillir bébé dès votre arrivée (lit bébé, chauffe-biberon, etc.).

Les bassinet (ou berceaux suspendus) sont très demandés sur les vols long-courriers. Sans réservation anticipée, vous risquez de devoir porter bébé pendant plusieurs heures. Pensez à appeler la compagnie aérienne dès l’achat des billets pour garantir sa disponibilité.

Couches, lingettes, tenues de rechange, tétine, doudou, biberon, petits pots, lait en poudre, médicaments… Tous les indispensables doivent être à portée de main. 

Un oubli, même mineur, peut transformer votre vol en une véritable épreuve. Prévoyez toujours un peu plus que nécessaire, au cas où. Et n’oubliez pas de vérifier que tout se trouve dans votre bagage à main ou bagage cabine avant le départ.

Un vol très tôt le matin ou pendant sa sieste habituelle ? Pas toujours une bonne idée. Essayez d’adapter votre départ sur ses cycles naturels. Un bébé reposé dès le départ sera généralement plus calme pendant le vol, et vous aussi !

Certaines destinations sont connues pour leur accueil chaleureux envers les enfants : l’Italie, le Portugal ou encore le Canada facilitent la vie des parents en voyage. On y trouve facilement des chaises hautes dans les restaurants, des hébergements adaptés, et une vraie bienveillance envers les jeunes enfants.

Un vol direct de deux à quatre heures est souvent l’idéal pour un premier voyage avec un bébé. L’Europe regorge de destinations accessibles rapidement depuis la France : la Corse, les Baléares, le sud du Portugal, ou encore les Alpes suisses pour une pause nature et fraîcheur.

Les vols de nuit représentent une excellente option pour voyager avec un bébé, notamment sur les destinations long-courriers comme l’île Maurice. En effet, les tout-petits sont naturellement plus calmes lorsqu’ils dorment, ce qui peut transformer un trajet de 10 à 12 heures en un moment de repos ininterrompu. Le bruit régulier de la cabine et l’ambiance tamisée favorisent l’endormissement, tandis que les phases d’agitation sont généralement réduites. Pour les parents aussi, c’est un vrai gain de confort : moins de stress à gérer, et une arrivée souvent en douceur, au petit matin. Il est cependant recommandé de préparer le bébé à ce rythme quelques jours avant le départ, pour maximiser les chances qu’il suive son cycle habituel pendant le vol.

L’hébergement fait toute la différence. Certains établissements, comme ceux sélectionnés par Little Guest, offrent des services pensés pour les familles : lit bébé, chauffe-biberon, baby-club, personnel formé… Tout est réuni pour que votre séjour en famille rime avec sérénité, sans la charge mentale de l’organisation.

Et si vous cherchez un hotel avec Baby-club, n’hésitez pas à consulter notre article sur les plus beaux hôtels de luxe avec Baby-club

En théorie, un bébé peut prendre l’avion dès ses premiers jours. Toutefois, la plupart des pédiatres recommandent d’attendre au moins 2 à 3 semaines après la naissance. Certaines compagnies exigent un âge minimum de 7 jours.

Pour un vol en France ou dans l’espace Schengen, une carte d’identité suffit. En dehors de l’Union européenne, un passeport est obligatoire, même pour un nourrisson. Une autorisation de sortie du territoire peut être demandée si l’enfant voyage avec un seul parent.

Donnez le sein, un biberon ou une tétine au bébé lors du décollage et de l’atterrissage. Cela aide à équilibrer la pression dans les oreilles et à réduire l’inconfort.

Jusqu’à 2 ans, les bébés voyagent généralement sur les genoux d’un adulte. Sur les vols long-courriers, vous pouvez demander un berceau (bassinet), ou réserver un siège séparé équipé d’un siège auto homologué.

Les vols directs ou de courte durée sont recommandés pour une première expérience. Les vols de nuit sont également très adaptés, car le bébé peut dormir une grande partie du trajet.